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1 an sans viande : le bilan



" Le jour où les humains comprendront qu’une pensée sans langage existe chez les animaux, nous mourrons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires… " Boris CYRULNIK

Cela commence à faire un petit temps que j’ai envie d’en parler sur mon blog, mais par peur de ne pas trouver les mots justes ou bien d’être jugée, j’ai attendu une année. J’ai pris la décision de ne plus manger de viande, et en janvier, cela fera un an. C’est pas une décision que j’ai prise à la légère en me disant « on verra bien le temps que je tiendrai », pas du tout.

Je ne suis personne pour te dire « arrête la viande tu te rends pas compte », j’écris pas non plus pour te donner des tonnes d’arguments mais parce que j’ai envie de le faire. Si cela te fait changer d’avis sur ta propre consommation c’est jackpot mais ce n’est pas le but recherché. En parler peut faire évoluer les consciences alors maybe....


Je n’ai jamais été une grande mangeuse de viande, s’il n’y en avait pas à tel ou tel repas ce n’était pas grave. J’ai pourtant englouti des centaines de burger avec du bœuf, mangé des pâtes à la carbonara remplies de lardons, et des pavés de rumsteck sauce roquefort. Alors je suis loin d’être blanche comme neige comme on dit !


Ma prise de conscience s’est faite en lisant un bouquin... mais pas que. J’ai lu « comment j’ai arrêté de manger les animaux » d’Hugo Clément. J’irai pas jusqu’à dire que c’était un déclic car j’étais consciente de la maltraitance envers les animaux, à l’abattoir, dans les élevages, le gavage, la chasse, et tutti quanti. Selon moi il existe plusieurs catégories dans lesquelles chaque homme se place.

  • Il y a ceux qui savent, qui dénoncent et prennent part : on arrête de manger de la viande et on n’encourage plus ces comportements.

  • Il y a ceux qui savent, mais qui ne veulent pas en apprendre plus, et ferment les yeux car c’est bon le saucisson.

  • Et puis y’a ceux qui vivent sur la planète des licornes.

Je me suis jamais (mais alors jamais) dit « non mais tu vas pas tenir, ça va être trop dur Laly t’aimes trop les lardons », ma décision était prise et il n’y avait pas de retour en arrière là dessus. La seule chose qui me posait problème c’était ma santé : est-ce que je vais avoir des soucis de carence ? Aujourd’hui, avec le recul nécessaire je n’ai aucun problème de santé suite à l’arrêt de la viande, je ne me porte pas plus mal, je ne ressens également aucun manque et j’ai ce dégoût de passer devant une boucherie et de voir un cochon pendre ou une tête de veau dans la vitrine.

En revanche, jamais je ne forcerai quiconque à arrêter de manger de la viande. C’est une décision importante à prendre et réfléchie j’en suis certaine.


Et maintenant je mange quoi ?

J’ai arrêté de manger de la viande mais pas du poisson. Non pas parce que je me voile la face sur la pêche et les élevages intensifs, mais parce que tout arrêter d’un coup peut avoir des effets sur la santé. J’y viendrai.

Il existe des tonnes d’aliments vegés insoupçonnés, du jambon, des saucisses, des steacks le tout végétal. Alors tout est facilité. Faut pas croire non plus que puisque je mange pas de viande j’ingurgite que du tofu, des poivrons ou des rouleaux de printemps. Non, stop les idées préconçues !


Et puis il y a le regard et les remarques des autres. J’avoue que la première fois que j’en ai parlé à mes proches on ne m’a pas prise au sérieux. Globalement je suis une nana qui aime débattre, donner son avis, mais la dessus j’ai pas eu envie de me battre (bah quoi on peut choisir nos batailles non?). J’embête personne, je m’adapte aux repas, aux soirées, je n’impose rien à personne.

C’est toujours plus facile le regard des autres lorsque le choix d’arrêter de manger de la viande est accepté (même si il n’est pas toujours compris) et non critiqué. Le plus important pour moi aujourd’hui, c’est de me sentir à l’aise avec mon mode d’alimentation et ne pas changer ma façon d’être avec les autres.

" 95% des gens ne mangeraient pas de viande s'ils devaient eux-mêmes tuer leur animal.... "


Et petite note scolaire pour la fin : une personne qui mange du poisson mais qui ne mange pas de viande entre dans la catégorie des pesco-végétaristes. (Forme de végétarisme plus souple)

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