1 mois ! 1 mois d’expatriation et c’est terrible le nombre de choses à dire déjà !
Finalement c’est pas tout rose de s’expatrier. On en fait tout un monde comme ci tout y était génial. Et bien comme pour tout, et partout : il y a du bon et du moins bon !
Premièrement je ne regrette rien, nous ne regrettons rien. Le choix de ce pays était vraiment le bon. Ici tout nous paraît plus grand, plus démesuré et nous adorons ça. On cherche la moindre différence, le petit truc qui fait que ça nous rappelle la France ou au contraire que ça nous en éloigne encore plus.
Mais il y a toujours des moments de doute, la distance avec les proches, le fait de ne plus pouvoir appeler quand on en a envie, et puis y’a la quatorzaine.
La quatorzaine est difficile à vivre. Vous arrivez dans un pays que vous ne connaissez pas et puis on vous dit de rester chez vous non stop. C’est comme ci nous partions en vacances dans un endroit paradisiaque mais qu’on avait pas le droit de sortir sa tête de sa tente de camping. C’est FRUSTRANT.
Et puis ici c’est une vraie quatorzaine, pas celle que nous avons vécu en France où on pouvait sortir faire son footing. Alors on pense à la sortie de la quatorzaine et à la job qui va commencer !
Le côté professionnel, le côté qui était certain, qui allait nous guider et nous aider, celui pour lequel nous partions. Et finalement les choses n’ont pas été les mêmes. Alors les premières semaines ont été difficiles, parce que pas prévues comme ça et puis il fallait rebondir. Et puis... j’ai une belle étoile, une vraie belle étoile et du jour au lendemain j’ai obtenu le poste tant convoité : un poste d’enseignante en pré scolaire maternelle régulière 5 ans, à 100% jusque juin. C’était ce que je voulais, ce dont je rêvais et il est arrivé par miracle alors que le moral était au plus bas.
Le mois d’août a été les montagnes russes, partagé entre excitation et appréhension, mais enfin nous sommes posés et nous commençons à prendre le rythme d’ici. Les gens commencent tôt le travail et finissent tôt. Donc quand le réveil sonne à 5:50 ici le matin, faut le temps de s’y faire! Mais quelle délivrance de finir à 14:00. C’est un peu comme ci vers 15:00, une deuxième journée commençait.
On découvre des lieux touristiques, d’autres moins. On brunch le dimanche et on rencontre du monde. Je trouve sincèrement que les rencontres se font beaucoup plus facilement ici qu’en France. C’est simple, dans la rue on te dit bonjour ou bon matin et punaise qu’est ce que ça fait du bien !
On découvre également des mots, des termes et des gros mots. On cherche toujours les équivalences françaises, mais on s’y met petit à petit. Je vous le dit : à Noël j’ai l’accent de Céline ! Bref nous sommes heureux d’être là même si les montagnes russes ne sont pas finies.
Et toi alors ? Tu sautes le pas pour l’expatriation ?